Who is Chevrot Denis ?...
Comme Jeremy Jurkiewicz 2 ans plus tôt, Denis Chevrot vient de se révéler sur l'Ironman de Floride. Cela méritait bien de faire un peu plus connaissance...
Qui
est Denis Chevrot ?
Je suis né en juin 1988 dans une ville à côté de
Chalon-sur-Saône. J’ai vécu dans ce coin jusqu’à l’obtention de mon
baccalauréat en 2006. Ensuite j’ai suivi un cursus en génie civil dans
différentes villes. A bordeaux j’ai obtenu un DUT, à Cergy Pontoise une licence
et à Angers un master 2 spécialisé dans la maintenance et l’exploitation de
patrimoine immobilier. Il me reste un stage de six mois en entreprise pour le
valider.
Sur le plan sportif, j’ai commencé à nager au Cercle
Nautique Chalonnais à l’âge de sept ans, j’ai ensuite porté les couleurs des
clubs de Talence, de Compiègne, de Mérignac, d’Angers puis à nouveau de
Compiègne où j’ai la chance d’avoir pour entraîneur Stéphane Lecat.
Actuellement je vis, avec ma chérie, du côté de Compiègne.
Je suis licencié au club de Noyon Puissance 3.
Sans
revenir sur le déroulement de ta course que l'on peut trouver ICI, Quelles étaient
tes ambitions avant cet Ironman de Floride et quel est ton sentiment après
celle ci?
En m’inscrivant à Panama City Beach, j’avais trois objectifs
en tête. Le premier était d’être dans les dix, le deuxième de courir le
marathon en moins de trois heures et le dernier de finir la course sous les 8h30.
Ces objectifs ayant été tous atteints, je suis donc satisfait. Mais, car avec
moi il y a toujours un mais, je suis un peu frustré de ma deuxième partie de
marathon où je mets neuf minutes de plus par rapport à la première.
Peux
tu revenir sur tes débuts en triathlon ?
J’ai fait mon premier triathlon à l’âge
de douze ans, avec mon club de natation, durant une étape de l’Iron tour à
Chalon-sur-Saône. Lors de la course « kid », j’ai été sanctionné d’un
stop and go pour non-attachement de la jugulaire. Cette sanction m’a privé de
la victoire et je me rappelle avoir dit à l’époque « Je ne ferai jamais de
triathlon, c’est un sport de c** ».
Mes vrais débuts ont eu lieu à la fin
de novembre 2010, lorsque tu as commencé à m’entrainer pour l’Ironman de
Regensburg qui avait lieu en août de l’année suivante.
Pourquoi
avoir choisi de commencer par l'Ironman plutôt que de t'essayer sur des
distances plus courtes ?
Il y encore trois ans de cela, je regardais les mecs qui
faisaient des Irons comme des extra-terrestres. Durant l’année 2010, j’ai
commencé à me rapprocher du club de Compiègne triathlon. C’est un club où la
plupart des membres avaient déjà fini la distance mythique. L’idée a commencé à
germer dans ma tête. Au cours du mois de juillet de la même année, certains
adhérents de ce club ont lancé l’idée de faire un Ironman avec le plus de
membres possible… Voilà pourquoi je me suis mis au triathlon, pour faire un
Ironman. Je pensais d’ailleurs me préparer seul et arrêter après être devenu
finisher.
Et
Ironman en GA et le suivant tout de suite en Pro... Pourquoi cette démarche ?
J’ai fait Regensburg en GA car je me suis inscrit comme tout
le monde via le site de l’organisation. A l’époque je ne savais pas que les
« pro » courraient dans une autre catégorie. Je pensais que c’était
comme en natation, tous dans la même. Cette année, Je n’aurais pas dû courir en
« pro ». J’étais d’ailleurs inscrit à Frankfurt et à Kalmar en GA. Au
début de la saison, mon objectif était de terminer premier de mon GA à Kona.
Une blessure, survenue après l’half de La Tranche et qui m’a empêché de courir
trois mois, est venue contrecarrer mes plans. Je ne voulais pas finir la saison
sans être au contact de la distance et comme j’avais déjà prévue de courir en
« pro » l’an prochain, j’ai pris la décision de venir en Floride.
Comment
vois tu ton avenir dans le triathlon maintenant ? Quelle orientation penses tu
suivre par la suite ?
On verra en fonction des possibilités qui s’offrent à moi.
Si j’arrive à pouvoir me consacrer entièrement au triathlon, je continuerais
dans le long, sinon je ne serais pas contre faire un peu de court dans un club
de D1…
Et
comme toujours une petite question sur un sujet qui m'est sensible... peux tu
t'exprimer par rapport au dopage dans le sport ?
Pour moi se doper, c’est tricher ! Et les tricheurs
n’ont rien à faire dans le sport !!! Il faut trouver des moyens pour
attraper ceux qui le font et les bannir à vie. Je sais bien, hélas, que c’est
plus facile à dire qu’à faire.
Un
dernier mot pour finir ?
Je n'ai rien à ajouter. Pour le moment...